Ceux qui connaissent Maman Meuh savent que ce n’est pas une vache comme les autres. Elle n’a surtout pas envie de passer le plus clair de son temps à rêvasser dans les prés ou à l’étable. Alors que les autres vaches parcourent les environs d’un regard morne tout en ruminant, Maman Meuh fait systématiquement bande à part. La seule chose qui compte pour elle, c’est le vent qui lui siffle agréablement aux oreilles. Peu importe si c’est le battement d’ailes de la corneille de la forêt voisine puisque celle-ci est en fait le meilleur copain de Maman Meuh. Et les bons copains, ils restent solidaires quoi qu’il arrive. Mais comment se fait-il que ces deux-là soient devenus de si bons amis ? C’est ce que raconte le film. Toute l’histoire commence par une agréable journée d’été lorsque Maman Meuh trotte dans le pré et trébuche de peu sur un petit oiseau mort. Il s’avère toutefois qu’il est encore en vie et qu’il est seulement totalement déprimé. Et cela bien que ce soit aujourd’hui son anniversaire et qu’une grande fête soit prévue avec tous ses amis. C’est en tout cas ce que raconte la pauvre corneille mais en vérité, il n’a pas du tout d’amis et il vit tout seul dans son nid qui est bourré de choses incroyables – de tout ce qui intéresse en fait les corneilles. Il y manque pourtant un bon copain. Maman Meuh, quant à elle, a une foule d’amis, comme chacun sait. Il est donc superflu de raconter comment cette première rencontre va marquer le début d’une merveilleuse histoire d’amitié.